La présence des dessinateurs est liée à l’interdiction d’introduire caméras et appareils photo dans les salles d’audience.
En France, les caméras et appareils photos sont interdits dans les salles d’audience, en vertu de la loi du 6 décembre 1954, qui modifie la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Elle prohibe « tout appareil permettant d'enregistrer, de fixer ou de transmettre la parole ou l'image » (art. 38 ter).
A la suite d’une série de procès perturbés par les journalistes, cette loi a été votée dans le but de préserver la sérénité des débats et le travail de la justice.
L’article 308 du Code de procédure pénale rappelle qu’elle s’applique « dès l’ouverture de l’audience », et en définit les sanctions.
La loi du 11 juillet 1985 atténue ces dispositions et autorise l’enregistrement pour la constitution d’archives historiques.
Discrets, les dessinateurs sont donc les seuls autorisés à capter des moments d’audience, en image, leur dessin étant considéré comme une interprétation.
Ecoutez Astrid de La Forêt, dessinatrice - 0:40 [MP3 - 0.5 Méga octets]
Ecoutez Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire -2:20 [MP3 - 1.6 Méga octets]
© Palais de Justice de Paris
© Benoit Peyrucq
© Donga
Ecoutez Cabu, dessinateur - 00:13 [MP3 - 0.2 Méga octets]
© Riss
© Benoit Peyrucq
© Tignous